On critique régulièrement (et souvent à juste titre) l'UE et ses décisions supranational qui s'impose à notre beau et libre pays. Le flux de mesure libéral de la commission est souvent la bonne excuse pour nos gouvernement pour s'attaquer à tel service publique ou tel monopole (le jeu est aujourd'hui dans son collimateur).
Mais quand la commission prend des mesures courageuse ont oublie souvent de le faire remarquer.
La commission européenne avait condamné en mars 2004 le géant de l'informatique, Krosoft, pour abus de position dominante. Il a fait appel de la condamnation et le Tribunal de première instance (TPI) auprès de la Cour de justice européenne lui a infligé hier une défaite retentissante.
Au passage, le TPI a entériné l'amende record (497 millions d'euros) payée alors par la société fondée par Bill Gates.
Microsoft avait clairement abusé de son monopole privé (il équipe 95 % des ordinateurs individuel) qui lui permet en limitant l'interopérabilité entre les systèmes d'empêcher tout embryon de concurrence.
De la même manière que pour la téléphonie mobile, il existe quelques chose de pire que le libéralisme économique : le communisme privé.
La position de la commission Européenne à été courageuse (au contraire de l'indulgence dont a pu bénéficier le groupe aux Etats-Unis : la justice américaine a entériné en 2002 un accord a minima entre l'administration Bush et Microsoft) et même si Microsoft devrait probablement faire appel de cette décision, cette victoire met la commission en position de force pour instruire de nouvelles plaintes déposées contre Microsoft.
Alors disons le haut et fort : luttons tous ensemble contre les cartels et les monopoles privée qui se font du fric sur le dos des consommateurs. D'ailleurs pour Microsoft une manière simple de lutter et d'installer Linux et Open Office.