Jean-François Copé : Bayrou "se dit au centre mais n'a que des idées de droite". Pour une fois je suis parfaitement d'accord avec le porte parole du gouvernement... "Sa spécificité, en-dehors du fait qu'il dit qu'il est au centre, on la cherche sur le fond", a t'il ajouté.
Ni de droite ni de gauche, François Bayrou ? Le candidat "antisystème", porte-parole des "petits", est en fait un représentant des notables. Ses réseaux, ses soutiens, ses alliés sont à droite. Celui qui veut "dépasser le simple clivage gauche-droite" essaye aujourd'hui de se faire passer pour un homme neuf qui apporte des solutions nouvelles. Cependant,
Comme Sarkozy il préfère laisser à d'autre le soin de porter le bilan. Sa posture d'opposant est récente, environ un an avant l'élection présidentielle. De toute sa carrière politique, il n’a voté qu’une seule motion de censure contre un gouvernement de droite, celle que le Parti socialiste a déposée le 16 mai 2006 contre le gouvernement Villepin à l’issue de la crise du CPE. Il à été d'ailleurs
Le ministre de l'éducation actuel, Gilles de Robien, montre bien par ses mesures la réalité du projet UDF : pour l'école, ne pas s’engager vers l’avenir, mais revenir en arrière et laisser se dégrader la condition d’enseignant. Le centrisme de l'UDF c'est l'immobilisme.
Son grand projet : "un gouvernement d'union national". Mais pour faire quoi? Si c'est une politique social les élus de droite refuseront et si c'est une politique libérale ce seront ceux de gauche. Alors ce serait "un gouvernement d'union national" qui irait de l'UDF à l'UMP? Quel avancé...
Une autre particularité? Il annonce être le seul à ce préoccupé de la dette. Mais il n'a pas regardé les chiffres? La dette à baissée sous le gouvernement Jospin. Si son projet c'est de couper tout les investissements public alors il à le même que celui de la droite. Un projet dangereux qui ne pourra jamais relancer la croissance au même niveau que nous avions entre 1997 et 2002.
De toute façon regardez dans votre ville, dans votre conseil général.
Le souci de Bayrou n’est pas de créer une alternative, mais de peser au sein de la droite. Il veut ainsi assurer les négociations avec l’UMP pour les législatives de 2007, les municipales de 2008 et pour son propre avenir ministériel.