Depuis quelques mois, les médias ont pris Ségolène Royal comme cible de toutes les railleries.
De la "bravitude" aux sous-marins nucléaires, aucune erreur ou hésitation ne passe inaperçue. C'est devenu le grand jeu de la campagne!Cette attitude est loin d'être un hasard, ni même la preuve du professionnalisme des journalistes. Non, c'est bien un parti pris pour le candidat des patrons de presse et des vendeurs d'armes.On a pu voir plusieurs fois le pouvoir qu'exerce N. Sarkozy sur les médias. L'éviction de Genestar de Paris Match, le choix du correspondant d'Europe1 pour l'UMP après consultation de NS, les trois heures en prime time sur France 2 la veille du début du décompte officiel du temps de parole des candidats ou bien encore l'affaire de la biographie de Cécilia Sarkozy qu'il a réussi à empêcher de sortir... Autant d'exemples d'une véritable main mise de l'Etat UMP sur les médias.
Nicolas Sarkozy et son équipe sont loin d'être clairs sur leurs propositions, ni même sur la même longueur d'onde :
• En effet, lorsque NS annonce que le CNE sera le contrat de travail type, toute son équipe s'efforce de redresser le tir et son interview est rapidement supprimée de tout les sites internet.
• "Vous n'avez pas le privilège du coeur" cité par NS et qu'il attribue à François Mitterrand alors que cette célèbre phrase est de Valéry Giscard d'Estaing...
• Enfin, face à la "bravitude" de Ségolène qui a fait plusieurs pages dans les quotidiens, l'"héritation" au lieu d'héritage de Sarkozy n'a fait que des entrefilets dans les journaux...
Deux poids, deux mesures? Vous n’avez qu’à ouvrir les journaux et comparer…