La
prévention des risques professionnels recouvre l’ensemble des actions mises en œuvre pour préserver la santé et la sécurité de vos salariés. L’objectif est d’améliorer leurs conditions de travail et de tendre vers leur bien-être. Inclusive, la procédure nécessite la participation de tous les acteurs de votre entreprise. Sa réalisation dépend cependant de la taille, de la situation géographique, de l’organisation et des contraintes professionnelles de la structure. Néanmoins, son accomplissement s’articule autour de quelques principes fixes.
Les règles de prévention des risques professionnels
La mise en place d’une procédure de
prévention des risques psychosociaux ou d’autres aléas pour préserver la santé de vos travailleurs s’exécute suivant neuf principes. Énoncés à l’article L. 4121-2 du Code du travail, ils régissent l’organisation du processus. D’abord, il faut supprimer le danger avant qu’il naisse. Cela suppose d’éviter les risques en un premier temps puis de les évaluer. Comme le stipule l’un des principes, il faut en déterminer le niveau d’exposition et anticiper avec des actions. Par la suite, l’entreprise combat les risques à la source. Avant que surviennent les aléas, elle agit ; elle applique ses solutions prédéfinies. Comme exemple, à la formation SSCT mise en avant sur
idprevention.com, on apprend qu’il faut respecter les normes de construction des locaux et les règles relatives à l’achat des équipements d’une entreprise. En outre, veillez à réduire les effets du travail sur la santé des salariés. Les travaux à leur charge se définissent en fonction de leur capacité et des différences interindividuelles. Par ailleurs, les modes prévus doivent se trouver en phase avec les évolutions techniques et organisationnelles de votre structure. Celle-ci doit harmoniser son organisation et les conditions de travail avec les relations sociales et l’environnement des travailleurs. Aussi, autant que possible, limitez l’utilisation de produits ou de procédés dangereux, surtout si d’autres techniques concourent aux mêmes résultats escomptés.
Les méthodes pour réussir la démarche de prévention
Pour une démarche de prévention efficace, les approches utilisées varient. Mais généralement, il est recommandé de travailler en mode projet : définir des objectifs, discuter des moyens à utiliser et fixer les résultats à atteindre. Ainsi, on réduit les
risques psychosociaux chez les employés. Ils travaillent moins sous pression et présentent moins de signes de stress. Il s’avère également utile de mobiliser les ressources internes de la structure. De la direction de la société aux salariés, en passant par leurs représentants, les services de santé au travail, chacun, en fonction de ses prérogatives, respecte les mesures prises, et les met en œuvre. Si pendant la phase d’exécution, des obstacles apparaissent, tout salarié le signale à la Direction. Toutes les entreprises ne disposent pas des compétences nécessaires pour définir et déployer les solutions aux dangers en milieu professionnel. Voilà pourquoi certaines s’offrent l’accompagnement des organismes spécialisés. Des structures de conseil extérieur prévoient aussi des séminaires pendant lesquels ils expliquent le bien-fondé et les principes de la formation SSCT. La réussite de votre plan d’action passe aussi par l’utilisation de certains outils. Entre autres, le document unique d’évaluation des risques. À partir de cet écrit, vous analysez les risques et les classez selon le niveau d’exposition des salariés.
Mesurer l’efficacité des opérations entreprises
La prévention des risques ne constitue pas une démarche statique et définitive. On doit l’actualiser sur la base de l’évolution de sa structure, de son organisation, des facteurs humains, de l’embauche de nouvelles recrues, de l’achat d’équipements, etc. Par conséquent, vous devez déterminer l’efficacité de vos opérations. Ainsi, au besoin, vous mettrez en place des solutions correctrices pour la sécurité au travail. Reste à savoir comment opérer un suivi… Il faut une phase de réflexion collective. Elle consiste à énoncer des perspectives, à en débattre, à définir les critères pour l’évaluation du niveau d’efficacité du processus et à ajuster les programmes développés. Enfin, après leur mise en place, vous devez les sonder au fur et à mesure. L’avantage de la réflexion collective réside dans la possibilité de bénéficier du soutien de tous les employés. S’ils participent à la préparation des actions, ils seront plus enclins à les suivre et à les appliquer. Cela dit, la phase de décision revient à un seul acteur : le chef d’entreprise. Puis, une fois la solution choisie, vous en informez le personnel. Mais avant, vous pouvez consulter ses représentants.
Informer et former les salariés
Les modes de prévention de la
santé et de la sécurité au travail doivent bénéficier d’une large communication interne. Et celle-ci doit être régulière de manière à promouvoir et valoriser les opérations. Chaque employé doit connaître les moyens mis en place, les objectifs à atteindre et déceler sa part de responsabilité dans leur réalisation. Vous pouvez aussi prendre en compte les retours d’expérience de votre effectif. Ils serviront de base aux prochaines solutions à élaborer. En outre, l’employeur offre un accompagnement à ses salariés. Ce qui sous-entend la conception de programmes de formation à l’intention des nouvelles recrues ainsi que des séminaires pour les anciens employés. Veillez également au dialogue social avec les représentants du personnel. Enfin, tenez des séances d’entraînement afin de mieux préparer votre troupe aux risques professionnels. L’organisation régulière de réunions avec les équipes pluridisciplinaires constitue aussi une piste à explorer.