Mercredi soir, lors du face à face télévisé entre Ségolène Royal et le candidat de l’UMP, vingt millions de Françaises et de Français ont pu mesurer en direct à quel point les enjeux du vote de dimanche sont clairs.
Le choix oppose deux projets de société, deux visions de la France, deux conceptions de la politique, et deux tempéraments.
D’un côté, avec clarté, détermination et volonté, Ségolène Royal a proposé une voie nouvelle pour le pays.
Celle d’une France neuve, réconciliée, apaisée, fidèle à ses valeurs universelles et confiante en son avenir.Une France qui garantisse le progrès pour tous et le respect pour chacun.Ségolène Royal refuse la fatalité d’une société bloquée. Elle incarne le seul changement gagnant, qui modernise notre modèle social sans le briser, qui rénove la République sans passer par dessus bord son socle de valeurs, qui assure un État impartial et protège les libertés publiques.De l’autre côté, le candidat de l’UMP est apparu sans fard comme le représentant de tous les réactionnaires. Il est dur avec les plus fragiles et compatissant avec les puissants.
Il est le candidat de la droite, qui préconise d’aller jusqu’au bout de la politique injuste qu’il a mené depuis 2002.Son projet est violent : faire subir au pays une purge ultra libérale pour adapter coûte que coûte la France à la mondialisation sans règles à l’anglo-saxonne.Les conséquences de cette brutalité seraient terribles : aggravation des inégalités, tensions sociales, risques pour la paix civile, confusion dangereuse entre l’État, les forces de l’argent et les grands groupes médiatiques.Ainsi, le grand débat a livré sa vérité. La France dispose de tous les atouts pour se relever. Elle a son destin en main. Dimanche 6 mai, elle pourra lui donner un visage. Avec Ségolène Royal, ce sera celui de la modernité et du rassemblement.