Une opération menée par les forces armés colombiennes a permis la libération, mercredi 2 juillet, de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle Ingrid Betancourt ainsi que de trois citoyens américains et onze militaires colombiens qui étaient séquestrés par les FARC. Juan Manuel Santos, ministre colombien de la défense, a annoncé la nouvelle depuis Bogota, en précisant que la libération est intervenue près de Dan Jose del Guaviare, dans le sud-est du pays.
Selon la même source, deux hélicoptères ont participé à l'opération au cours de laquelle deux guerilleros auraient été détenus. Le ministre a affirmé que l'opération était en marche depuis une année, en mettant l'accent sur le travail de renseignement effectué par les généraux Freddy Padilla de Leon, chef des forces armées, et Mario Montoya, responsable de la zone où a eu lieu l'opération.
Une très forte mobilisation médiatique en faveur de la libération d'Ingrid Betancourt, détenue depuis février 2002, existait en Europe. Mais l'espoir de la voir libre avait été plusieurs fois déçu. D'abord en 2003, lorsque Dominique de Villepin, alors premier ministre, avait monté une mission de négociation et dépêché un avion. Puis en mars 2008, lorsque la diplomatie française et le président vénézuélien, Hugo Chavez , avaient participé à l'envoi d'hélicoptères dans la zone où l'otage a finalement été libéré. La dernière preuve que l'otage était encore en vie, une vidéo où elle apparaissait immobile, avait été diffusée en novembre 2007.
Ingrid Betancourt, 46 ans, ex-candidate écologiste à la présidence de la Colombie, était otage des Farc depuis plus de six ans.
Et bien c'est sarko qui doit être content! (Avec AFP).