Ségolène Royal a annoncé la nomination d'une "équipe du Pacte présidentiel" qui compte, entre autres, Lionel Jospin, François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Pierre Mauroy, Edith Cresson, Henri Emmanuelli, Bernard Kouchner, Bertrand Delanoë, Gérard Collomb, Martine Aubry et Yvette Roudy.
Après sa prestation exceptionnelle sur TF1 de lundi dernier, Ségolène Royal profite de son regain de popularité pour annoncer une nouvelle équipe de campagne. C'est une équipe constituée à la fois de personnalités expérimentées et d'une nouvelle génération. Une équipe de choc, la campagne va prendre un tournant qui pourrait être décisif pour tenter d'influer sur l'indécision d'une grande partie de l'électorat français, et redonner du crédit à Ségolène Royal.
L'ancien Premier ministre Lionel Jospin va apporter son bilan à la candidate, ce qui permettra de le comparer à celui du candidat UMP sortant. Sous le gouvernement de Lionel Jospin, la France a connu la croissance la plus forte. Sous l'équipe actuelle, elle n'a jamais été aussi faible. On critique souvent la gauche en disant qu'elle n'assure pas au niveau économique. Jospin à prouvé le contraire. Ce sera projet contre projet mais aussi bilan contre bilan.
La campagne de Ségolène Royal, il faut l'avouer, à souffert d'une faible crédibilité. Avant tout à cause du peu de cohésion à l'intérieur de la famille socialiste et du manque d'implication des personnalités expérimentées. Cette nouvelle équipe incarne à 2 mois des élections une dynamique de regroupement pour favoriser le devoir de victoire face à une droite et une extrême droite plus dangereuse que jamais.
La droite ironise sur le retour des "éléphants" (terme d'ailleurs que je trouve déplaisant, même s'il fait partit du langage courant). C'est sont droit le plus grand. Cependant il ne faut pas oublier que Sarkozy s'est entouré de Juppé et de Raffarin immédiatement.