La droite met en avant la baisse du chômage depuis un ans pour défendre son bilan en matière d'emplois. De janvier 2006 à janvier 2007, le taux de chômage est passé de 9,6 % à 8,6 %. Ce qui représente 300 000 chômeurs de moins.
On ne pourrait que se féliciter de cette baisse si elle ne compensé pas seulement la perte effectué par rapport à 2002. En effet, en 1997 quand Jospin est arrivé au pouvoir, le taux de chômage est de 12,2%. Grâce à une politique ambitieuse, ils arrivent à le faire baisser à 8,6%. Quand la droite reprend le pouvoir, elle le laisse monté à environs 10% pendant 27 mois (plus de 2 ans) avant de se résigné à revenir aux techniques que la gauche à éprouvé (emplois jeunes, etc.). Le chômage redécent alors à peu près au niveau que la gauche à laissé en partant (8,6%).
Que de temps perdu...
Mais ce n'est pas tout. Le chômage au sens du BIT à baissé mais qu'en est il de la pauvreté?
Qui est comptabilisé ?
Uniquement les « immédiatement disponibles, à la recherche d’un emploi à durée indéterminée et à temps plein ». Un très grand nombre de demandeurs d’emplois sont donc exclus de ce baromètre officiel (personnes en formation, à temps partiel, exclus de l’ANPE…). La baisse du nombre de demandeur d'emplois est aussi énormément du à l'explosion du nombre de radiation.
Quand la Gauche à créée un emplois, la droite à radié un chômeur (1 900 000 emplois sont créée entre 1997 et 2002 contre à peine 300 000 entre 2002 et aujourd'hui).
Le vrai chiffre de 2006 :
En 2006, seuls 140 000 emplois ont été créés en 2006 (estimation provisoire INSEE 16 février 2007) ce qui est ridicule. Or 300 000 chômeurs en moins / 140 000 emplois créés ! Il y a comme un petit problème avec 160 000 disparitions qu’une baisse du nombre d’emplois non pourvus ne suffit pas à expliquer… Peut être que si la droite soutient l'industrie comme elle soutient airbus, la précarité n'est pas prêt de baisser.