"Sarkozy joue sa crédibilité à réformer!" : voila ce que je lis depuis près d'une semaine sur internet. Il en serait donc de l'image d'un président hyper-médiatique qui commence à accumuler les revers (moral en baisse, risques électoraux pour les municipales, réformes mal organisé comme la carte judiciaire ou les cadeaux fiscaux, etc).
Selon un sondage BVA publié mardi 13 novembre, 49% (+7) des personnes interrogées jugent mauvaise la politique économique de Sarkozy (14% très mauvaise et 35% plutôt mauvaise), contre 46% (3% très bonne et 43% bonne). En deux mois, l'indice de popularité de la politique économique du gouvernement est passé de +8 à -3.
Les seules catégories à soutenir désormais la politique du gouvernement sont les cadres supérieurs (58% contre 40%) et les Français les plus riches (59% contre 36%).
Une réforme qui rapportera 200 millions € au budget de l'Etat l'année prochaine (contre 40 milliards € en moyenne de déficit annuel...)? Pas de problème, à l'affrontement. Et vite! Pas de temps pour la concertation...
De toute façon il viens d'être élu sur un programme démagogique mais annoncé. Alors il ne lui reste qu'a opposer les français les uns aux autres (et puis les fonctionnaires votent à gauche, c'est bien connus) pour mieux détruire la solidarité national.
Si l'opinion public rejettent ce mouvement de grèves alors plus rien ne pourra empêcher Sarkozy de détruire à tout va les restes des services publique.
Malheureusement le gouvernement recherche délibérément l'épreuve de force pour donner le change face à son incapacité à résoudre les problèmes de la vie quotidienne et essaye ainsi de montrer sa "capacité à réformer".
Donc demain si vous êtes bloqué dans une gare pensez à remercier votre chère président qui cherche a vous faire passer un message.