Dans les pays où les principes démocratiques sont bafoués au nom d’un totalitarisme religieux, l’opposition n’a pas droit aux paroles. Ainsi, les opposants se fraient un chemin, souvent au prix de leur vie, dans un monde hostile semé d’embuches. Maryam Rajavi, une icône de la résistance iranienne a toujours mené sa lutte pour la liberté, avec beaucoup de courage.
Maryam Radjavi, une militante engagée
En tant que présidente du Conseil National de la résistance Iranienne (Cnri), maryam-rajavi.com incarne l’image d’une opposition au régime. Maryam Rajavi a toujours manifesté sa volonté de lutter contre toute sorte d’entraves aux mouvements et à la liberté individuelle. Elle s’engage depuis sa jeunesse dans des activités politiques, en bravant tous les dangers. Dans un contexte politique difficile, elle s’est présentée à la première législative à Téhéran en 1980. Maryam Rajavi a réussi à obtenir un nombre de voix assez significatif, à l’issue de l’élection. Elle n’a pas pu, pour autant, obtenir un siège car une fraude généralisée l’a défavorisée. Aucun membre issu des partis d’opposition n’a d’ailleurs pas été représenté au parlement. En 1993, Maryam Rajavi a été élue présidente du Cnri, une coalition regroupant l’opposition iranienne. Le Cnri est un assemblé législatif, fonctionnant en tant que parlement en exil pour pouvoir informer le monde. Ainsi, Maryam Rajavi a pu multiplier les discours dénonçant les abus du régime des mollahs, à travers le monde. Grâce à ses interventions à différents niveaux, le Cnri est connu sur le plan international. Sa présidence du Cnri s’est aussi démarquée par la multiplication de l’engagement des femmes dans la politique.
Des mesures pour un vrai changement en Iran
Par la voix de Maryam Rajavi, le Cnri a suggéré des mesures pour accélérer la transition vers un pouvoir démocratique. Elle a rappelé que l’oppression du peuple doit impérativement cesser, seule alternative pour pouvoir assoir un vrai développement. Les mesures visent surtout à reconnaitre le droit peuple iranien à la résistance pour pouvoir renverser le régime fasciste religieux. Elles cherchent à discréditer le régime et toutes les composantes actives à sa solde, aux yeux du monde entier. La communauté internationale et tous les pays doivent savoir le mal que ce régime fait subir à son peuple. Le Cnri lance un appel pour dénoncer les violations des droits de l’homme perpétrées par les mollahs. Il évoque aussi la nécessité de porter des dossiers de massacre de masse à la cour internationale de justice. Les responsables doivent être sévèrement punis pour que de telles abominations ne se reproduisent jamais plus. Ces mesures seraient vaines sans la reconnaissance du Cnri comme un vrai mouvement de lutte pour un réel changement.
Maryam Rajavi, pour l’abolition de la peine de mort
Dans ses interventions, Maryam Rajavi a toujours prôné l’abolition de la peine de mort en Iran. Elle n’a de cesse de dénoncer cette pratique du temps moyenâgeux, indigne d’un pays du temps moderne. La peine de mort est un mal qui a gangrené le pays depuis des générations. Son application est utilisée par le pouvoir pour éliminer les opposants, pour oppresser le peuple. Elle sert aussi de moyen pour terroriser la population et pour empêcher toute velléité de résistance et de révolte. En invoquant une loi divine ou une loi votée par le parlement, le pouvoir s’arroge le droit de tuer. Les exécutions sommaires sont monnaie courante et les condamnés sont souvent pendu devant leur proche pour servir d’exemple. Des hommes, des femmes et même des enfants croupissent en prison sans même savoir le sort qui les attend. Ils sont retenus dans des conditions qui ne respectent pas le droit de l’homme, le droit à la vie.