Il y a deux jours je critiquais déjà l'attitude de notre chère président Nabozy qui s'est payé (après avoir résolu les problèmes des Français heureusement) quelques jours de vacances à plus de 100 000€.
Nabozy s'était empressé de critiquer la polémique en indiquant que ces vacances était de l'ordre privé et que ce n'était pas la république qui paye. Encore heureux!!!
Vincent Bolloré se dit "honoré d'avoir reçu M. Sarkozy et sa famille après sa campagne et avant qu'il ne soit président. C'est d'ailleurs une tradition dans la famille Bolloré qui a eu l'occasion de recevoir Léon Blum plusieurs semaines dans son manoir, au retour de captivité (après la seconde guerre mondiale), ou Mohammed V de retour (d'exil) de Madagascar avant qu'il ne devienne roi du Maroc".
Il précise que son groupe, "fondé en Bretagne il y a 185 ans", "ne fait pas partie du CAC 40 et n'a jamais eu aucune relation commerciale avec l'Etat français".
Seul hic : la famille de Léon Blum à catégoriquement nié et SDV, la filiale logistique du groupe Bolloré, a obtenu le 10 août 2006 l'attribution du marché du "traitement de la valise diplomatique fret" par le ministère des affaires étrangères, selon l'annonce numéro 368 publiée le 6 novembre 2006 dans le Bulletin officiel des annonces de marchés publics (BOAMP). "Ce marché est un 'contrat sensible' au sens de l'arrêté du 18 avril 2005 (...) relatif aux conditions de protection du secret et des informations concernant la défense nationale et la sûreté de l'Etat dans les contrats", précise l'annonce. La valeur totale estimée de ce marché est comprise entre 1,4 million et 5,6 millions d'euros, hors taxes, pour "une durée de 48 mois à compter de la notification du marché".
Ou encore, l'annonce numéro 357 publiée le 15 janvier 2007 dans le BOAMP 003C, le groupe Bolloré a obtenu le 11 décembre 2006 du ministère de l'intérieur un marché de "mise en place de locaux de sûreté modulaires à l'hôtel de police de Grenoble", d'un montant hors taxe de 342 329 euros.
Nicolas Sarkozy était au ministère de l'intérieur au moment des fait. Que Nicolas Sarkozy soit l'ami des forts et des puissants soit une chose (qui ne me plait pas d'ailleurs) mais qu'il puisse en même temps contrôler l'état est très dangereux pour notre république. Le pas a franchir pour affirmer que ces semaines luxueuses ont facilité l'accession des marchés publiques est mince!!!