La leçon du professeur Attali est bien connue : Flexibilité pour les salariés, baisse d’impôts pour les entrepreneurs, casse des protections sociales, le tout teinté d’un soupçon de sentimentalisme écologique qui ne dupe personne.
Ce rapport transpire d’une vision naïve d’une mondialisation créatrice de richesse, qui fait reculer la pauvreté. Il occulte totalement les inégalités de développement mais aussi et surtout la qualité de cette croissance.
Il n’y a strictement aucune autre proposition à part une stricte application d’une simple politique de l’offre dans laquelle le problème du pouvoir d’achat se limiterait à un simple problème de prix élevés.
Quand ce Gouvernement se décidera-t-il enfin à prendre en compte le fait que les salaires n’augmentent pas suffisamment par rapport aux profits des actionnaires, des tenants du patrimoine ?
Jacques Attali est totalement en accord avec les néo-libéraux qui sont aveuglés par leurs fantasmes d’une prétendue rigidité du marché du travail, avec des salariés qui ne seraient pas mobile. Selon l’OCDE, les expériences d’assouplissement des codes du travail dans les autres pays n’ont jamais fait baisser le chômage. La France a un taux de mobilité de ses travailleurs particulièrement élevé, le vrai problème réside dans le fait que ce sont toujours les mêmes qui changent de travail : les précaires et les jeunes.
Le Mouvement des Jeunes Socialistes met un zéro pointé à Jacques Attali et lui demande de revoir sa copie au plus vite.