Omniprésent sur tous les écrans et dans les journaux depuis son élection, Nicolas SARKOZY confirme sa volonté d'investir directement la structure médiatique en plaçant ses hommes aux postes de responsabilité, au sein même de la machine. En fin stratège,
il sait que sa victoire dans l'opinion est intimement liée à l'image donnée par les médias. C'est à ce titre qu'il prend le risque de faire bombarder un homme de confiance à la tête de la première chaîne d'Europe.
Mais Nicolas SARKOZY sait qu'il peut compter sur la relative passivité des autres groupes de presse, qui pour l'instant noient l'information au milieu de l'actualité générale, la présentent comme un fait naturel, ou la relèguent dans les rubriques spécialisée du milieu de la communication.
On pouvais soupçonner auparavant TF1 d'être proche du pouvoir de droite, aujourd'hui c'est quasiment officiel. Comment alors faire régner le pluralisme idéologique, garantir l'objectivité de l'information, lorsque les dirigeants des grands groupes médiatiques affichent ouvertement leur connivence avec le pouvoir ? ( Vincent BOLLORE invitant "amicalement" le Président sur son yacht, l'entourage de Nicolas SARKOZY intervenant auprès d'Arnaud LAGARDERE pour empêcher la parution d'un article dans le JDD, et envoyant maintenant directement un lieutenant au coeur même de la direction d'une chaîne de télé).
Afin de garantir la pérennité de sa victoire idéologique, Nicolas SARKOZY emploie tous les moyens dont il dispose, afin de se façonner une Opinion Publique "réceptive" à son message. Par la mise au pas progressive des organes d'information
(nous attendons ses prochaines nomination au sein du Service Public), notre Président concentre chaque jour, un peu plus de pouvoir dans ses mains. Mais c'est dans ces temps difficiles que les partisans du pluralisme et de la démocratie doivent être plus que jamais à l'affût, car le contrôle total ne peut exister. Et nous nous devons chaque jours, d'être les grains de sable dans les rouages de la machine du Pouvoir.
Première étape : il faut absolument faire gagner les législatives à la gauche.
En contrôlant le pouvoir législatif, on peut encore empêcher Sarkozy d'assoir son idéologie Berlusconienne!