Les militants MJS ont été très nombreux à venir soutenir notre candidate Ségolène Royal.
Elle a remercié mardi "du fond du coeur" les candidats de gauche et des Verts qui se sont exprimés au soir du 22 avril pour "se rassembler sur (son) nom", avec "une pensée particulière pour Arlette Laguiller, qui a été acclamée dans le Zénith de Montpellier.
"Je remercie du fond du coeur tous les candidats de la gauche et des écologistes qui, sans tarder, ont parlé pour se rassembler sur mon nom. Avec une pensée particulière, si vous le permettez, pour Arlette Laguiller", a déclaré Mme Royal, rappelant que c'était "la première fois" depuis 1974 que la candidate de LO appelait à voter pour le candidat PS au second tour d'une présidentielle.
Cette référence à Mme Laguiller a déclenché une très longue ovation de la salle, qui a scandé "Arlette, avec nous" en frappant dans les mains.
Mme Royal a aussi remercié "tous les autres: Marie-George Buffet, José Bové, Dominique Voynet, Olivier Besancenot". "Je leur dis que leurs idées et leur idéal ne seront pas oubliés dans le pacte présidentiel", a-t-elle affirmé.
Par ailleurs, la candidate socialiste a estimé que les Français auraient un "choix clair" à faire le 6 mai entre "deux voies", celle de la "division" incarnée à ses yeux par Nicolas Sarkozy et celle de la "réconciliation" qu'elle promeut.
"Le 6 mai, le choix est clair. Il y a désormais deux voies possibles. Il y a la voie de la division et celle de la réconciliation", a-t-elle lancé devant quelque 9.000 personnes scandant "Ségolène présidente" et "On va gagner".
"Il y a la voie du chacun pour soi, de la concurrence, et celle de la réforme dans le calme. Il y a le choix entre reconduire la majorité sortante, son candidat, ses méthodes, ses échecs répétés ou bien essayer autre chose et changer de politique", s'est exclamée Mme Royal.
"Il y a le choix entre le candidat soutenu par Berlusconi et la candidate soutenue par Zapatero", a-t-elle ajouté.
"Moi, mon projet, c'est vous. Ce n'est pas pour moi que je veux grimper je ne sais quelle dernière marche, c'est la France que je veux relever.