George Bush vieillis et il n'arrive plus à joué l'imbécile qu'il à pu être dans le passé. Il a finis par accepter un tout petit geste en faveur de l’environnement.
Non non, il n'a pas adhéré au protocole de Kyoto. Il n'a pas non plus accepté le moindre accord chiffré sur une réduction de l’émission de gaz à effet de serre (Angela merkel proposait - 50 % d'ici à 2050 sur la base des données de 1990). Nicolas Sarkozy à même fait son Président en disant "Ces objectifs quantitatifs ne sont pas négociables".
Mais ils ont finalement accepté que le texte commun élaboré déclare que les émissions de CO2 doivent "cesser d'augmenter et ensuite être réduites de façon substantielle". "Nous prendrons sérieusement en considération, poursuit-il, les décisions de l'Union européenne, du Canada et du Japon qui incluent au minimum la réduction par moitié des émissions globales de CO2 vers 2050." En gros, de belles paroles mais pas de promesses chiffrés. Dommage Nicolas!
Certes ça ne veut rien dire! Mais ça laisse un (petit) espoir pour le future avec le prochain président des États Unies. Il faut absolument faire comprendre aux USA (pour Bush j'ai peur que ce soit trop tard) que le changement climatique est provoqué par l'activité humaine et qu'il ne peut être combattu uniquement par des progrès techniques. Ensuite la lutte contre les gaz à effet de serre est l'affaire de tous les pays du monde, surtout celle du plus gros producteurs de gaz et de déchets.
Certes les émissions de la Chine pèsent beaucoup alors que ce pays n'est pas lié par le protocole de Kyoto mais comme a dis Nicolas Hulot il est plus facile pour les États-Unis ou les Européens de se fixer des objectifs que pour un pays qui fait face à toutes les priorités en même temps. Nous avons aussi une sorte de dette, et notamment les États-Unis, du fait de tout ce que nous avons émis depuis plus d'un siècle.
Si la planète est dans cette situation, c'est parce que nous avons saturé l'atmosphère. C'est à l'Occident de montrer la voie, en mettant au point des instruments économiques qui créeront l'innovation technologique mais aussi comportementale. On ne peut pas simplement attendre que la Chine soit vertueuse.En tant que scientifique je suis convaincu que nous pouvons trouver des moyens pour produire plus d’énergie et de matériel en produisant moins de déchets (gaz ou autres). Mais ça ne suffira pas! Nous n'avons pas d'autre choix que de commencer à réduire notre consommation. Les réserves de pétroles et de matières premières sont en quantités limités et si nous ne voulons pas avoir une crises extrêmement violente dans les prochaines années nous devons anticipé sa fin.
Pour cela nous devons sortir de la culture du jetable. Une idée serait de mettre des taxes beaucoup plus forte sur la destruction des produit. On peut aussi imaginer moduler cette taxe en fonction de la qualité environnementale du produit. Par exemple un frigo qui consomme peu d'énergie, à une grande durée de vie et est facile à recyclé n'aurait pas de taxe. En revanche celui qui consomme plus et dure moins longtemps aurait une taxe. Ces taxes seraient utilisé pour financer le recyclage, l'éducation à l'écologie, etc.
En tout cas il va nous falloir un politique beaucoup plus volontariste. Un peu celle proposé par Ségolène Royal. On verra bien lors du grenelle de l'environnement (bizarrement après les législatives) quels sont les véritables ambition écologique de Sarkozy!