La France s’apprête à revendre une grande partie des vaccins acquis à prix d’or au début de la pandémie de grippe A (H1N1). Pourtant, de nombreux scientifique et personnels médicaux se sont indigné contre cette campagne de communication, lancé à grand frais.
Le PS et le Nouveau Centre ont demandé une commission d'enquête parlementaire sur la campagne de vaccination, pour comprendre dans quelle mesure les dépenses engagé étaient justifié.
Le professeur de médecine
et député UMP
Bernard Debré a dénoncé le manque de prudence de la France qui a "acheté 10% des vaccins du monde"."Nous avons le tiers du Tamiflu mondial, qu'on est en train de fourguer aux pharmacies ; nous avons 10% des vaccins du monde", a lancé Bernard Debré, sur RTL.
"Le coût est
plus que le déficit de tous les hôpitaux français
, trois fois le plan cancer, il fallait peut-être un peu plus de prudence", a-t-il ajouté."Il y a eu en juillet une pression des laboratoires absolument fantastique", a souligné le député. "Je comprends qu'on ait pu céder à la tentation des laboratoires", a-t-il ajouté, dénonçant également le "principe absurde, poussé à l'extrême, de précaution".Pourtant, la politique vaccinale est un fiasco aboutissant à ce que nous ayons le plus faible taux de personnes vaccinées des pays développés. Les socialistes ont dénoncé ces erreurs. "Tous les scientifiques français ont attiré l'attention du gouvernement sur le fait que la façon dont il faisait n'était pas la bonne", a soutenu Benoît Hamon. Selon lui, "tout cela est inquiétant sur la gouvernance" à un moment "où nous avons si peu d'argent, où nous sommes tellement endettés".
"Ce gouvernement n'a pas été écouté ceux qui savent, ce n'est pas la première fois, il y a un mépris pour le savoir, il y a une gestion par la peur", a renchéri l'eurodéputé Vincent Peillon.Au total, la campagne de vaccination et de prévention contre la grippe A aurait coûté près de 2 milliards d'euros, alors que seulement